Le ministre des mines Mohamed Arkab est revenu, samedi dernier dans un entretien accordé à l’agence officiel APS, sur le sujet de l’exploitation artisanale et industrielle de l’or dans le sud Algérien.
Le ministre a indiqué que l’Agence nationale des activités minières (ANAM) a préparé des cahiers des charges, et des appels d’offre qui vont permettre rapidement de produire plus de 12 substances minérales en Algérie au profit de l’industrie nationale. Selon lui, « le projet le plus imminent est le lancement de l’exploitation artisanale au niveau des filons aurifères du Hoggar, de Tamanrasset et d’Illizi. Nous avons élaboré le cahier des charges qui est en cours d’étude et de vérification », a-t-il confié.
Arkab a souligné que, l’exploitation aurifère via son volet artisanal doit permettre aux jeunes de s’organiser en coopératives ou de PME, soutenus pour leur formation et pour l’acquisition du matériel nécessaire permettant de récupérer les pierres contenant de l’or. Ensuite, explique le ministre des mines, « nous constituerons un comptoir de l’or au niveau duquel l’ENOR (Entreprise d’Exploitation des mines d’Or) pourra extraire le métal précieux et l’évaluer tout en rémunérant les jeunes pour leur apport ».
Par ailleurs, Mohamed Arkab a fait savoir qu’il s’agira également de préparer un cahier des charges pour l’exploitation industrielle de l’or en attirant un partenaire capable au niveau technologique d’exploiter ces mines.
Rappelons que le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune avait abordé, lors du conseil des ministres du dimanche 12 juillet dernier, la confection des textes autorisant l’exploitation des gisements aurifères de Djanet et de Tamanrasset par les jeunes. Le ministre des mines Mohamed Arkab avait également indiqué que les jeunes peuvent explorer l’or dans le sud en formant des coopératives pour légaliser leurs activités.
Rédaction d’Algerie360