Des dizaines de médecins d’infirmiers et d’agents du CHU Mustapha-Pacha des observé hier un sit-in de protestation, ces médecins disent réclamer le paiement de leur prime de risque, conformément aux listes publiées récemment par le ministère de la santé, ainsi que protester conte l’octroi sélectif de la prime exceptionnelle dédiée au personnel de la santé publique, rapporte le quotidien « Liberté »
Ils n’auront pas droit à la prime attribuée aux soignants. Des dizaines des para-médicaux, infirmiers et agents, qui ont prêté main forte pendant la crise, ne pourront pas toucher la récompense promise aux soignants après l’épidémie de coronavirus. En cause ? Des critères trop sélectifs, auxquels ils ne sont pas éligibles, Riad Rouichiche, secrétaire général du Syndicat algérien des paramédicaux a déclaré pour notre confrère de liberté : » Nous sommes venus demander des explications sur l’exclusion arbitraire de plusieurs paramédicaux de la liste de la prime Covid-19. Cette situation a malheureusement généré un climat de tension préjudiciable au bon fonctionnement des activités Covid et non-Covid”.
Réclamant la justice, ces paramédicaux disent ne pas comprendre les raisons de l’attitude de l’administration quant à l’attribution de cette prime, “Aujourd’hui, nous faisons face à une discrimination au moment où le personnel de santé dans son ensemble est touché de plein fouet par l’épidémie. Au CHU Mustapha, plus de 160 d’entre nous ont été contaminés par le virus”, a-t-il-ajouter.
Partout dans le pays, des professionnels médicaux et paramédicaux intérimaires se sont portés volontaires et ont rejoint, sans hésiter, les établissements de santé en difficultés, “Mais c’est notre devoir de continuer à assurer les soins et de ne pas abandonner nos patients. Je n’ai pas vu ma fille de 12 ans depuis deux mois, alors que j’ouvre droit au congé exceptionnel, nous voulons savoir sur quels critères et sur quelle base est géré ce budget ?”, s’est interrogé, le professeur Arzour.
Rédaction d’Algérie360