Le Groupe LACTALIS demande l’intervention des pouvoirs publics pour permettre la réouverture de son usine de BENI TAMOU

Le Groupe LACTALIS demande l’intervention des pouvoirs publics pour permettre la réouverture de son usine de BENI TAMOU

Présent en Algérie sur le marché laitier depuis 2007, à travers sa filiale Celia Algérie et ses marques Célia, Président et le lait subventionné Mitidja, le Groupe Lactalis est confronté, depuis plus d’un mois, à une situation de blocage illégal de son unique site de production situé à Béni Tamou.

En effet, depuis le samedi 20 juin, soit plus d’un mois, un groupe minoritaire d’employés a décrété, de façon illégale la fermeture du site y empêchant l’accès à leurs collègues qui ne peuvent pas reprendre leur travail et mettant ainsi en danger les emplois et la pérennité de l’entreprise.

Celia Algérie avait pourtant obtenu une ordonnance favorable de la justice dès le 22 Juin, constatant l’entrave au travail et exigeant la fin de ces pratiques illégales. Cette décision de justice favorable et l’intervention de la force publique le 8 Juillet, n’ont toutefois pas suffi à faire appliquer la loi et l’entreprise n’a pas pu reprendre possession de ses locaux et de ce fait recommencer ses opérations de production.

Tous les efforts de la direction de Célia Algérie pour reprendre les activités ainsi que  les propositions de la direction sur l’amélioration des conditions salariales (versement des œuvres sociales, primes d’ancienneté, négociations salariales, définition d’une feuille de route sociale sur les 3 prochaines années) n’ont pas été considérés. En effet, les intérêts de quelques individus sous le coup de plaintes pénales et procédures disciplinaires, ont prévalu sur l’intérêt collectif,  malgré la présence quotidienne de plus de 120 salariés souhaitant reprendre le travail qui devant faire face à des insultes et des menaces constantes.

Celia Algérie, par le biais de ce communiqué sollicite l’aide et l’intervention des autorités Algériennes afin de lui permettre de reprendre le contrôle de son site et ainsi  d’accorder à ses 350 salariés de pouvoir exercer leur droit au travail dont ils sont privés depuis le 20 juin 2020.

Enfin, Celia Algérie fait savoir qu’elle accumule des pertes de plus de 200 millions de Dinars depuis le début de ce blocage le 20 juin et  annonce que si le  blocage illégal de son site devrait se prolonger, la société sera obligée de reconsidérer sa présence sur le marché algérien puisqu’elle ne peut plus y opérer.