Hier mercredi, les médecins généralistes de l’EPH Ibn-Ziri de Bologhine, dit hôpital de Baïnem ont observé un sit-in au sein de l’établissement pour dénoncer les conditions de travail au moment où la pandémie de la Covid-19 a pris des proportions inquiétantes, ainsi que dénoncer les dépassements de l’administration et de certains chefs de services médicaux, rapporte le quotidien « Liberté ».
Le personnel de la santé de l’hôpital dénonce «la situation sécuritaire et le manque de moyens au sein des unités Covid», des dizaines de travailleurs de cet hôpital ont tenu à exprimer leur ras-le-bol, ils dénoncent la surcharge dans le travail et réclament plus de moyens pour faire face à la pandémie , “Nous, les généralistes, sommes les seuls soldats au front, et ce, depuis le premier jour. Nous sommes épuisés, mais nous continuons à nous acquitter de notre mission dans l’unité Covid, alors que d’autres médecins spécialistes et autres résidents ont été épargnés par leurs chefs respectifs”, ont-il-déploré.
La gestion de la crise sanitaire à l’hôpital de Baïnem est davantage décriée par, notamment, les médecins généralistes, rassemblés devant le pavillon des urgences ils ont dressé un constat inquiétant des dépassements récurrents des chefs de services médicaux qui refusent de désigner leurs assistants et résidents pour assurer le suivi des consultations Coronavirus, : » Nous avons atteint les limites de capacité. Chaque généraliste assure jusqu’à 5 gardes Covid-19 par mois, alors que d’autres assistants sont épargnés. Jusqu’à quand ? Nous demandons au ministre de la Santé d’agir » ont-il-dénoncé.
Rédaction d’Algérie360