Deux fortes explosions ont secoué la capitale libanaise mardi dernier. Le bilan des dégâts est très conséquent, les autorités comptent pas moins de 154 morts, plus de 5000 blessés, des milliers de personnes à la rue et plusieurs quartiers complétement ravagés.
Le bilan des pertes humaines est actualisé tous les jours, ce samedi 8 août, le média français Le Parisien a indiqué que, selon le ministère de la Santé libanais, le décompte est désormais à plus de 154 morts, dont 25 n’ont pas été identifié, et plus de 60 personnes portées disparues.
Le bilan du ministère indique également que les blessés sont plus de 5000 personnes, dont au moins 120 dans un état critique avec des blessures graves.
Suite à cette violente déflagration, plusieurs quartiers, avoisinant le port, ont été ravagés, mettant à la rue des centaines de milliers de personnes.
Dans ce même contexte, la justice libanaise ainsi que les forces de la sécurité ont interpellé une vingtaine de fonctionnaires du port et des douanes pour leur implication dans cet incident. Parmi eux figure le Directeur Général des douanes, Badri Daher, et le Président du Conseil d’administration du port, Hassan Koraytem, comme rapporté par Le Parisien.
En effet, la déflagration dans le port de Beyrouth a été provoquée par plusieurs tonnes de nitrate d’ammonium, entreposées depuis six ans dans un entrepôt du port, sans aucune mesure de précaution.
De leur côté, les citoyens libanais, en colère, dénoncent la politique de leurs dirigeants et les accusent d’incompétence et de corruption. Selon le média français, des milliers de Libanais sont attendus aujourd’hui-même pour une manifestation à Beyrouth pour dénoncer les responsables de cet incidents.
Pour rappel, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont adressé une demande directe à Emmanuel Macron, Chef de l’État français, afin de placer le Liban sous mandat français comme au temps de l’entre-deux-guerres.