Un nouveau système d’entrée et de sortie des frontières externes de l’espace Schengen a été mis en place.
Dans un communiqué publié par la Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes a annoncé qu’un nouveau système permettant d’enregistrer des informations sur l’entrée, la sortie et le refus d’entrée des ressortissants de pays tiers, et des pays soumis à une obligation de visa, notamment l’Algérie, a été mis en place par l’Union Européenne.
Selon la même source, l’objectif de la mise en œuvre de ces « frontières intelligentes » serait de permettre aux voyageurs de franchir plus facilement les frontières de l’Europe tout en protégeant la sécurité de centaines de millions d’Européens. Ainsi, ce système aura un impact significatif sur le travail des gardes-frontières et des autorités nationales, qui doivent être préparés à des changements importants aux points de passage frontaliers.
L’agence a, de ce fait, indiqué avoir entamé « la recherche des solutions industrielles pour le test et la mise en œuvre d’équipements conformes à la norme EES, y compris des solutions technologiques complètes, du matériel et des logiciels, des services de développement et d’intégration avec les systèmes nationaux. Au cours de ce test, l’agence sera en mesure d’évaluer l’impact du système aux points de passage frontaliers très fréquentés et le temps nécessaire pour saisir les données requises. Une fois terminé, nous serons en mesure de conseiller les pays de l’UE sur la technologie la plus appropriée à utiliser », a précisé le communiqué.
Frontex a également annoncé que « la procédure de passation de marchés sera lancée au cours du second semestre de cette année et la mise en œuvre du projet suivra » pour ce qui est de la date de la mise en pratique du projet.