Le Président du bureau américain de lobbying (SPG) chargé de défendre l’homme d’affaires, Ali Haddad (en détention), au niveau international, Robert Stryk sort de son silence.
Dans une déclaration à nos confrères d’El Watan, Robert Stryk a révélé qu’il avait été engagé par Haddad pour le blanchir de tous les faits de corruption et de le présenter comme « une victime de sa réussite ».
Le patron du SPG a fait savoir qu’il a été engagé par des associés d’Ali Haddad sans citer leurs noms, soulignant que tous les fonds promis à son bureau proviennent des amis de Haddad. « Ils ne proviennent ni de la France, ni de l’Espagne, ni de l’Algérie. Haddad ne me connaît pas », a-t-il ajouté.
Après avoir nié tout contact avec l’ex-patron du FCE, Robert Stryk n’a pas hésité à défendre Haddad en le présentant comme « victime de sa réussite ».
«Il y a beaucoup d’inquiétude au niveau international depuis l’emprisonnement de Haddad, surtout qu’il risque de se voir déférer devant une cour militaire pour haute trahison (…) Ali Haddad est un Algérien. Si on m’emprisonne en raison de mon soutien au président des Etats-Unis, nous perdrions le génie de l’Amérique », a-t-il dit.
Rappelons que ce bureau de lobbying américain a été engagé par Haddad pour un montant de 10 millions de dollars. Le contrat, qui est pour une durée de un an, a été signé le 26 juillet dernier par la conseillère principale de Haddad.