Récente activité sismique : le président du club des risques majeurs s’exprime

Récente activité sismique : le président du club des risques majeurs s’exprime

Le président du club des risques majeurs Pr Abdelkrim Chelghoum s’est exprimé, ce jeudi, sur la récente activité sismique que connait l’Algérie ces derniers jours.

Dans une déclaration au site web de la télévision algérienne, le professeur a estimé que la récente activité sismique qui se produit de temps à autre en Algérie est « normale d’un point de vue scientifique et technique », que ça soit les deux tremblements de terre enregistrés à Mila, ou celui de Tipaza ou bien celui enregistré ce jeudi à Blida, avec une moyenne de 4 degrés sur l’échelle de Richter.

Néanmoins, il souligne que cela ne signifie pas l’absence de risques sur la vie et les biens des citoyens, tout en appelant les citoyens à plus de vigilance.

Selon lui, la situation géographique de l’Algérie, sur la rive méditerranéenne, « la rend plus exposée aux tremblements de terre et à d’autres dangers tels que les inondations et les incendies ». Et c’est ce qui requiert des études techniques précise pour identifier les causes, et trouver des solutions urgente pour protéger les vies et les biens.

Comme mesures de prévention contre ces phénomènes naturels, Pr Abdelkrim Chelghoum opte pour l’actualisation des lois du 25 décembre 2003, relatives à la prévention des catastrophes naturelles. Cette loi, promulguée quelques mois après le séisme de Boumerdès, détermine le mode de construction des bâtiments, des barrages et des ponts en fonction des particularités de chaque région du pays.

L’actualisation des lois en vigueur, continue le professeur, aura pour but de lutter contre des pratiques négatives constatées, notamment concernant le domaine de la construction et de l’habitat, tant apurés des particuliers qu’auprès de certaines entreprises. « Nous constatons que dans certaines régions, des logements ont été construits autour de rivières et sur des terres fragiles non-constructibles, et cela représente un véritable danger, d’où la nécessité de mettre à jour les textes juridiques », a-t-il expliqué.

Rédaction d’Algerie360