Le marché du travail a eu beau se redresser solidement à la suite du déconfinement progressif et de la reprise économique, l’Algérie accuse encore 50 000 pertes d’emploi par rapport à son niveau de février, soit le niveau précédant le déclenchement de la paralysie de l’activité économique à cause de la pandémie de la COVID-19.
Malheureusement, c’est en effet à ce chapitre que l’Algérie continue d’accuser encore la plus grande portion des pertes d’emploi subies depuis le début de la désastreuse paralysie de l’économie, laquelle paralysie a durement frappé le pays voire le monde entier. En effet, selon une enquête réalisée par le ministère du Travail autour de l’impact de la crise sanitaire de Covid-19 sur le marché du travail, à peine 25 % des travailleurs sont allés au travail pendant la période de confinement, ainsi qu’environ 200 000 travailleurs algériens sans ressources, 50 000 autres ont perdu leur poste de travail et près de 180 000 salariés ont subi un retard dans le versement de leurs salaires.
À noter que, l’étude en question a été réalisée sur un échantillon de quelque 3600 entreprises seulement, employant 440 171 travailleurs, un coup dur pour l’économie Algérienne, le gouvernement de sa part a fait état d’un ralentissement de l’activité économique et d’une précarité dangereuse qui menace des centaines de milliers de travailleurs.
Par ailleurs, près de 12% des travailleurs sont ainsi concernés, par une fermeture provisoire de leur entreprise et 1% par une fermeture définitive, soit près de 50 000 personnes, sans qu’aucun dispositif d’assurance-chômage ou d’aide aux chômeurs victimes de la pandémie soit mis en place, etpas moins de 200 000 travailleurs se sont retrouvés sans ressources pendant une partie ou la totalité de la période de confinement.
En outre, l’étude révèle ainsi que 72% des travailleurs ont bénéficié de congés payés, 75,6% ont vu une baisse de leur activité. En clair, à peine 25% des travailleurs sont allés au travail pendant la période de confinement.
Concernant des revenus, l’enquête souligne que 44% de ces travailleurs, soit environ 180 000 salariés, ont subi un retard dans le versement de leurs salaires, 1,6% se sont retrouvés en chômage technique.
Les résultats de cette étude font état également, selon la même source, de 0,8% de travailleurs en congé sans solde, 7,5% en régime de travail partiel, ces statistiques dévoilées donnent une idée de l’effet dévastateur du nouveau coronavirus sur le marché de l’emploi en Algérie.
Rédaction d’Algérie360