Les citoyens de la capitale ont envahi les rues, les restaurants et les plages samedi, suite à l’assouplissement des horaires de confinement.
En effet, après plus de cinq mois de confinement, les Algérois ont inondé les rues de la capitale en marquant le retour à la vie nocturne. L’allègement du dispositif de confinement a permis la réouverture des plages, des cafés, des restaurants, des jardins, ainsi que d’autres lieux de détente où les habitants de la capitale, petits et grands, peuvent se promener seuls ou en famille et profiter de la vie nocturne qui anime la capitale.
En outre, cette décision a autorisé les citoyens de se baigner depuis le 15 août. Elle leur a également permis de retrouver le plaisir de s’attabler dans des restaurants et des crèmeries. Ce flux important d’habitants a provoqué des embouteillages monstres. Dès 18 heures, les premiers bouchons font leur apparition sur le réseau routier, notamment sur la côte. C’est pareillement le cas en ville, les routes menant à Saïd-Hamdine, Hydra, Ben Aknoun, Dély Ibrahim et Chéraga ont été encombrées et des difficultés sont aussi apparues au niveau des parkings.
Les mesures d’hygiène étaient rappelées, mais hélas, pas toujours respectées. Du gel hydro-alcoolique était disponible, ainsi que des paillassons pour désinfecter les chaussures à l’entrée des établissements. Les citoyens ignorent toutefois les règles de distanciation, et le port du masque ainsi que le respect des gestes barrières n’étaient pas toujours au rendez-vous.
« Pouvoir rouvrir a été un grand soulagement, pour moi, mais on ne peut pas nier l’impact qu’a toujours la Covid-19 sur nos entreprises », a expliqué un propriétaire d’un des restaurants fréquentés par les citoyens, en précisant « qu’avant la pandémie, nous étions ouverts jusqu’à une heure tardive. J’avoue que le confinement et la fermeture des commerces ont eu un impact énorme sur les affaires et la trésorerie ».
Toutefois, malgré la décision des autorités concernant le réaménagement des horaires du confinement, les estivants sont appelés à redoubler de vigilance de par la présence constante du virus et les cas de contaminations qui ne décroissent pas.