Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Belkacem Zeghmati, a présidé, ce lundi 17 aout, les travaux la première session du Conseil supérieur de la magistrature pour l’année 2020.
Intervenant à l’ouverture de la session du Conseil, M. Zeghmati a précisé que « ce rendez-vous intervient alors que l’on parle beaucoup du rôle de cette importante institution constitutionnelle, appelée à consacrer l’indépendance de la Justice, de par le rôle et la mission qui lui seront conférés à la faveur de la prochaine Constitution ».
Le Conseil supérieur de la magistrature « restera la plus haute instance du pouvoir judiciaire et la première habilitée à assurer l’encadrement et le suivi de la carrière des magistrats, grâce à la nouvelle approche prévue par les dispositions de l’amendement de la Constitution », a souligné le ministre de la Justice.
M. Zeghmati a indiqué que le Conseil « restera le premier garant des droits et libertés et de la suprématie de la Loi », estimant qu’ « il est naturel que la justice suscite autant de débats et d’échanges de vues parmi les spécialistes intéressés par les affaires publiques du pays ».
« Cette session intervient dans une conjoncture exceptionnelle et un contexte national marqué par la diversité des priorités et des enjeux », d’où l’impératif pour le secteur de la Justice d’être « en tête des institutions appelées à opérer le changement escompté », a-t-il ajouté.
Rédaction d’Algerie360