Le ministère des Affaires étrangères a réagi ce mercredi dans un communiqué, aux derniers événements au Mali, marqués par un coup d’État militaire.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le ministère a indiqué que « l’Algérie suit avec une très grande préoccupation la situation prévalant au Mali, pays frère et voisin ».
Le MAE a souligné que l’Algérie « réitère son ferme rejet de tout changement anticonstitutionnel de Gouvernement, conformément aux instruments pertinents de l’Union africaine, en particulier la Déclaration d’Alger de 1999 et la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de 2007 ».
Tout en rappelant que « la doctrine de l’Union africaine en matière de respect de l’ordre constitutionnel ne peut faire l’objet d’aucune violation », la diplomatie algérienne souligne que « l’Algérie appelle toutes les parties au respect de l’ordre constitutionnel et au retour à la raison pour une sortie de crise rapide ».
« Elle rappelle, à cet égard, que seules les urnes constituent la voie pour l’accession au pouvoir et à la légitimité », conclut le communiqué.
Rappelons que, mardi matin, des tirs ont retenti dans le camp Soundiata Keïta, à une quinzaine de kilomètres de la capitale Bamako. Des militaires ont ensuite emprunté un convoi vers le centre de la capitale.
Ensuite, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a été arrêté par des militaires, avant d’annoncer sa démission et la dissolution du Parlement et du gouvernement dans la nuit de mardi à mercredi. Les militaires qui ont pris le pouvoir ont affirmé vouloir mettre en place une « transition politique civile ».
Rédaction d’Algerie360