La libraire Yasmine-El Gharb de Mostaganem a annoncé sa fermeture, ce vendredi, suite à la chute aiguë des ventes qu’elle a subie, particulièrement en période de confinement.
La libraire Yasmine-El Gharb de Mostaganem, librairie spécialisée dans la littérature et les sciences humaines, a annoncé sa fermeture après 2 ans d’activité, suite à une chute aiguë des ventes, particulièrement en période de confinement, où l’établissement n’enregistrait plus aucune vente des jours, voir des semaines, durant.
Cette annonce a suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux, à l’instar de l’écrivain Amin Zaoui, ancien Directeur de la Bibliothèque Nationale d’Algérie, qui a estimé que la « mort d’une librairie était un deuil », et qui a appelé le Ministère de la Culture à aider les libraires pour surmonter les séquelles de cette pandémie.
« La mort d’une librairie ! Un deuil ne cache pas un autre. Une librairie ferme ses portes, une prison ouvre les siennes. Aujourd’hui, en lisant cette nouvelle : la librairie Yasmine Al-Gharb de Mostaghamem a fermé ses portes (…) J’appelle le ministre de la Culture et des Arts à procéder à une aide concrète et urgente aux libraires. Par la prise en charge de tous les salariés exerçant dans ce secteur fragile frappé de plein fouet depuis le début de la pandémie et bien avant, par l’acquisition d’un nombre important de titres et les faire distribuer aux bibliothèques de lecture publique se trouvant dans toutes les wilayas ou presque, sans un plan d’aide concret et urgent le pays se trouvera avec zéro librairie dans quelques mois », a-t-il déclaré sur sa page Facebook.
L’ancienne Ministre de l’Environnement et des Énergies Renouvelables, Madame Fatima Zohra Zerouati, a également exprimé sa tristesse après cette annonce de fermeture, et a souligné que « la fermeture d’une librairie était un indicateur négatif du développement intellectuel d’une société ».