Après une longue attente, les cahiers des charges relatifs à l’importation et la fabrication des véhicules ont été publiés au Journal officiel à la fin de la semaine écoulée.
Les opérateurs intéressés, les observateurs et les citoyens en général attendait impatiemment ces textes régissant les activités de l’importation et de la fabrication des véhicules. Les questions liées à l’abordabilité des prix des véhicules importés et plus que jamais récurrentes.
Concernant le cahier des charges liés à l’importation, notamment les textes réglementant l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, des analyses estiment que les experts et les professionnels n’ont pas été associés à l’élaboration du document.
Selon une analyse parue dans le quotidien le Soir d’Algérie, « les exigences liées au contrat d’exclusivité avec le constructeur, les superficies des infrastructures, la propriété ou la location longue durée de ces infrastructures, l’obligation d’une zone sous-douane sont autant de conditions qui pourraient paraître en porte-à-faux avec les normes internationales de fonctionnement de cette activité ».
Ces exigences et conditions vont, tout d’abord, restreindre l’accès à ce métier à quelques grosses fortunes à l’exclusion des professionnels. Mais surtout, cela va lourdement impacter, sans aucun doute, les coûts de gestion. Ce qui va provoquer une augmentation inévitable des prix de vente des véhicules neufs importés.
Rappelons qu’à ce sujet, le ministre de l’Industrie Ferhat Aït Ali avait reconnu, il y a quelques jours, que les prix des véhicules importés ne seront pas à la portée de tous les Algériens.
Rédaction d’Algerie360