À l’instar de plusieurs anciens officiers supérieurs de l’armée, le général Ghali Beleksir, ex-commandant de la Gendarmerie nationale, a fui le pays pour s’échapper aux poursuites engagées à son encontre.
Belksir fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, lancé le 11 août dernier, pour « haute trahison ». Durant les deux dernières années, il était au cœur des luttes de clans et des règlements de comptes au sommet de l’État et de l’armée. Il était au cœur même du système d’écoute de l’état-major de l’Anp, et également « la boîte noire du défunt vice-ministre de la Défense ».
Contrairement aux autres officiers supérieurs actuellement en fuite à l’étranger, Ghali Beleksir a pu quitter le pays avec son passeport diplomatique, alors que les officiers supérieurs sont soumis à autorisation pour pouvoir voyager, selon ce qu’a rapporté le quotidien El Watan.
Quant à Son épouse Fatiha Boukhers, qui était l’ex-présidente de la cour de Tipasa, et ses trois enfants, ils ont rejoint la France après avoir bénéficié d’une mise en disponibilité de deux ans. Le nom de Fatiha Boukhers est cité dans plusieurs affaires.
À titre d’exemple, le scandale du matériel de communication israélien importé par des Jordaniens. Ces derniers ont pu prendre la fuite après une remise en liberté provisoire, accordée par une juge du tribunal de Koléa, qui était son amie.
Quant au choix de Paris comme lieu d’asile, il se trouve que la famille de Beleksir y avait acquis d’importants biens immobiliers. À n’en citer que le grand appartement offert comme donation par un ressortissant français.
Rédaction d’Algerie360