Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, s’est exprimé, ce jeudi 27 aout, sur le référendum sur la constitution qui se déroulera le 1 novembre prochain.
S’exprimant sur les ondes de la chaine 3 de la radio nationale, M. Charfi a fait savoir que le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune a « toujours mis en avant la dimension novembriste de son projet, consistant entre autres en la reconstruction du consensus national, socle d’un Etat de droit ».
Le président de l’ANIE a également indiqué que le chef de l’Etat avait « insisté sur la dimension consensuelle de la révision constitutionnelle ».
«Le président veut à tout prix construire ou reconstruire le consensus national qui est le socle de l’Etat de droit », a-t-il dit.
Concernant le processus de préparation et de déroulement du référendum, M. Charfi a précisé que l’actuelle Constitution prévoit que le référendum pour la révision constitutionnelle passe par le Parlement dans tous les cas.
« Le président de la République peut, soit recourir au référendum, soit de se contenter du Parlement. Le Parlement demeure un passage obligé car il ne peut pas y avoir de révision constitutionnelle sans le passage par cette institution », a expliqué M. Charfi.