Aucun dépassement n’a été commis à l’encontre des trois femmes mises en garde à vue au niveau du siège de la Sûreté de la wilaya de Mostaganem.
Dans un communiqué du Parquet général de la Cour de Mostaganem, publié hier 26 août, il a été souligné qu’aucun dépassement n’a été commis à l’encontre de trois femmes durant leur garde à vue au niveau du siège de la Sûreté de wilaya de Mostaganem. « Toutes les allégations de la source ayant propagé cette nouvelle sont sans fondement », a confirmé le parquet dans le même communiqué.
Par ailleurs, le communiqué a précisé qu’il était question de quatre salles, chacune équipée d’une caméra de surveillance, dans lesquelles ont été placés les 11 personnes, dont les trois femmes, séparée des huit autres hommes dans les autres salles.
Le document a également indiqué que le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem s’est déplacé sur les lieux où s’est déroulée la garde à vue pour mener les investigations nécessaires sur la question. Le même procureur a visionné les enregistrements de l’arrestation des trois femmes qui ont permis de démentir les allégations. Il a également convoqué les trois prévenues afin d’approfondir les investigations et rétablir les faits.
« Après avoir comparu devant le procureur de la République, deux d’entre elles avaient confirmé que durant leur garde à vue elles avaient eu droit à une salle à part et qu’elles n’avaient jamais été placées dans un même lieu avec les hommes. Elles avaient confirmé n’avoir subi aucune maltraitance et que leurs fouilles ont été menées par des policières », lit-on dans le même communiqué.
Pour rappel, les trois femmes figuraient parmi les manifestants, arrêtés vendredi 21 août qui ont été relâchés en attendant leur procès le 20 septembre prochain. Ils sont accusés « d’attroupement non autorisé ». Elles ont affirmé, à leur relâchement, avoir passé la garde-à-vue « avec les hommes », avoir « été déshabillées », « privées de leurs hijab », et ayant été victime de « la hogra toujours présente ».