Le procureur de la République près le tribunal correctionnel d’Oran a rendu, mercredi, son réquisitoire dans l’affaire de « dilapidation du foncier », notamment « la vente de nombreux terrains au dinar symbolique ».
Le procureur a donc requis 10 ans de prison ferme, et saisie de tous leurs biens, à l’encontre de l’ancien directeur de l’agence foncière de wilaya, Mohamed Mebarki, et de l’ex-directrice de la conservation foncière de la commune d’Es-Sénia, accusés de « dilapidation du foncier », notamment « la vente de nombreux terrains au dinar symbolique ».
Cette affaire, qui a éclaté durant l’été 2019, a connu de nombreuses arrestations, à l’issue de l’enquête menée par la brigade économique et financière de la sûreté de wilaya, notamment les ex-P/APC d’Es-Sénia et de Bir El-Djir, la directrice de la conservation foncière d’Es-Sénia, ainsi que l’ancien chef de la sûreté de wilaya d’Oran et le frère du directeur général de la sûreté nationale.
À noter que l’affaire du frère de l’ancien DGSN a été séparé de ce dossier et l’accusé a été jugé séparément et condamné à 4 ans de prison ferme, le 24 juin dernier, par la même juridiction.
Le principal inculpé ainsi que les autres mis en cause, dont l’ancien wali d’Oran, Abdelghani Zaâlane, sont accusés de corruption et de dilapidation du foncier dans la daïra de Bir El-Djir et dans la commune d’Es-Sénia, des lots cédés à des prix en deçà de leur véritable valeur, voire au dinar symbolique à certains anciens responsables.
Suite aux investigations, il a été déterminé que les 15 lots de terrain vendus étaient destinés à la construction de projets d’utilité publique, ainsi que 12 autres lots se trouvant à Es-Sénia vendus aussi à des prix dérisoires.
Rédaction d’Algerie360