Le quotidien américain « The Washington post » a fait de nouvelles révélations sur le Maroc et sa politique d’acharnement contre les journalistes marocains.
En effet, la journaliste marocaine en exil, Afaf Bernani, a mis la lumière sur « l’avenir troublant » de la liberté d’expression au Maroc.
« La violence à caractère sexuel reste une triste réalité au Maroc. Pourtant, en ciblant de manière sélective des journalistes indépendants, le régime marocain envoie un message inquiétant aux victimes, selon lequel, les seules accusations qu’il souhaite prendre en compte sont – simplement – celles visant des opposants au régime en place. Non seulement cela banalise la violence sexuelle, mais cela annonce un avenir troublant pour la liberté de la presse au Maroc », a témoigné la journaliste.
« Bien que les agressions et abus de toute nature soient odieux et méritent toujours une enquête sérieuse, il y a de bonnes raisons de croire que de telles allégations sont exploitées à des fins politiques », a-t-elle estimé.
La journaliste raconte que sa vie a été bouleversée le 24 février 2018, en dénonçant une torture psychologique de la part des autorités marochaines.
« Tout au long de ce processus, qui a abouti à la condamnation de Bouachrine à la peine de 15 ans de prison, j’ai enduré de multiples formes de harcèlement et de torture psychologique. « Je me suis retrouvé plongé dans un processus juridique douteux qui m’a privé de mon libre arbitre et de ma dignité », a-t-elle dit.
« C’est dans ces circonstances que j’ai fini par décider de fuir mon pays d’origine, loin de ma famille et de mes proches », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, Le Maroc a mené ces derniers temps une campagne calomnieuse contre l’ONG Amnesty International pour la discréditer suite à des révélations sur l’affaire des journalistes marocains condamnés arbitrairement.
Rédaction d’Algerie360