Les conseillers instructeurs près la Cour suprême ont ouvert six dossiers de corruption impliquant l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil, en fuite à l’étranger.
Quatorze lourdes accusations sont portées à son encontre, dans au total six affaires de corruption. Les commissions et avantages obtenus grâce à la conclusion des marchés au gré à gré sont évaluées à hauteur de 200 millions de dollars, a rapporté le quotidien arabophone Echorouk.
La première affaire n’est autre que celle de la sociĂ©tĂ© SNC Lavalin, oĂą il est accusĂ©, entre autre, d’avoir « acceptĂ©, directement et indirectement, des indus avantages offerts et perçus ». Il est Ă©galement accusĂ© dans le cadre de la mĂŞme affaire de « dilapidation de deniers publics, abus de fonction, blanchiment d’argent … ».
L’autre grosse affaire impliquant Chakib Khelil concerne la société Brown & Root condor (BRC). Il est poursuivi pour « conclusion de marchés de manière illégale, dilapidation et détournement de denier publics, abus de fonction, exemption de payer les impôts ».
L’ancien ministre est également poursuivi dans l’affaire Sonatrach. Il s’agit ici, selon la même source, d’une affaire de corruption au montant exorbitant de 250 millions de dollars de préjudice causé à la société nationale. L’affaire avait éclaté, rappelons-le en 2010, pour avoir ensuite d’autres dimension ; Sonatrach 1, 2, 3 et 4.
Par ailleurs, il est accusĂ© de « constitution d’un groupe de malfaiteurs », avec son Ă©pouse, ses deux fils et Farid BĂ©djaoui, dans le cadre de l’affaire des contrats avec la sociĂ©tĂ© Italienne ENI et sa filiale Saipem.
RĂ©daction d’Algerie360