Les propriétaires des taxis interwilayas dont l’activité n’est toujours pas autorisée à reprendre, ont dénoncé dernièrement la situation qualifiée de “terrible” dans laquelle ils pataugent depuis l’apparition de la pandémie sur le sol algérien et l’annonce du confinement, ces derniers exigent l’autorisation pour reprendre leur activité, et menacent d’organiser une marche escargot dans la capitale Alger, demain 2 septembre.
À l’arrêt depuis le 22 mars, et bloqués par l’interdiction de travailler en raisons de la propagation du Coronavirus, les taxieurs inter-wilayas, sont en réelles difficultés, par conséquent ces derniers envisagent justement d’organiser une marche escargot à Alger, demain 2 septembre afin de réclamer leur ras le bol cette situation qu’ils qualifient de désastreuse, rapporte le quotidien Francophone » Le Soir d’Algérie ». Cette action est considérée selon eux, comme un moyen de pression sur les pouvoirs publics pour arracher l’autorisation de reprendre leur activité.
Le président de la Fédération nationale des transporteurs de voyageurs et de marchandises, affiliée à l’UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), Abdelkader Bouchrit, a déclaré pour la même source : » cette action émane d’un groupe de transporteurs, ils comptent faire une marche escargot dans la capitale. Ils sortiront avec leurs bus et circuleront lentement à Alger».
En revanche, le même responsable a souligné que «le syndicat attend une éventuelle réponse des services du Premier ministère, pour qu’il fasse partie des membres de la commission d’évaluation des incidences de la pandémie du coronavirus (Covid-19) sur l’économie nationale, créée sur décision du chef de l’Etat ».
De son côté, Hocine Bouraba le président de l’Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA), a déclaré : » «Il n’y aura pas de rush sur ces transports interwilayas, puisque les vacances sont déjà terminées. Seuls les travailleurs, les étudiants et les personnes ayant des rendez-vous médicaux et administratifs prendront les bus interwilayas», estimant toutefois que les transporteurs de voyageurs interwilayas doivent reprendre le service comme les autres secteurs tel que les restaurants, les cafés et les plages.
Rédaction d’Algérie360