En visite d’amitié et de travail en Turquie, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s’est entretenu, aujourd’hui mardi à Ankara, avec le Président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a déclaré aujourd’hui, mardi, que « au vu de l’évolution de l’état du Mali, il est clair que la situation est tendue, et nous attendons ce qui va se passer dans le futur ».
« Nous n’avons aucun commentaire ni aucune appréciation sur ce qui se passe actuellement dans le pays du Mali », a ajouté Boukadoum, dans des déclarations lors d’une conférence de presse en Turquie. « Les questions régionales et internationales d’intérêt commun ont également été à l’ordre du jour de cette audience, en particulier la situation au Mali et en Libye, où la position algérienne quant à la nécessité de privilégier la voie du dialogue et des solutions politiques aux crises que connaît la région a été réitérée », lit-on dans le communiqué de presse.
Boukadoum a souligné que «tout le monde au Mali souffre du manque de sécurité et de la division politique qui existe actuellement au pays, en raison des coups d’État qui ont eu lieu récemment ».
Boukadoum a noté que «plus de 40 000 personnes de la région se trouvent toutes dans les zones frontalières, par crainte des bouleversements », affirmant toutefois qu’il y a un besoin urgent de paix dans la région du Sahel et de gros investissements dans cette région, indiquant que le pays du Mali mérite de meilleures conditions que celles dans lesquelles il vit actuellement.
À cette occasion, M. Boukadoum a exposé à M. Erdogan les résultats de ses discussions avec son homologue, Mevlut Cavusoglu, ainsi que les actions de coopération inscrites à l’agenda bilatéral, notamment au sujet du volet de l’investissement et des échanges commerciaux.
Pour rappel, cette visite qui s’inscrit dans le cadre des relations bilatérales, qui constituera une occasion pour les deux parties en vue de « procéder à une évaluation de l’état de la coopération algéro-turque et à un échange de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun ».
Rédaction d’Algérie360