Le ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali est revenu, hier lundi, sur l’état dans lequel il a trouvé le secteur de l’industrie, notamment l’activité du montage automobile et le système de kits DKD.
Intervenant à l’émission « Likaa Khas » de la chaine privée El Hayat, le ministre est revenu sur les projets DKD (disassembled knocked down). « Lors de ma prise de fonction au ministère de l’Industrie, J’ai découvert des dossiers de projets DKD qui avaient bénéficié d’un agrément ».
Ce modèle consiste à démonter les véhicules déjà assemblés dans leurs pays d’origine, puis les importer sous forme de kits pour les assemblés de nouveau, une fois arrivés en Algérie.
Selon le ministre, ce système n’apporte aucune valeur ajoutée, ni à l’industrie locale, ni en termes de création d’emplois. C’est un système que beaucoup de pays ont abandonné durant les années 80 et 90, pour cause des surcoûts qu’endosse le consommateur.
Ait Ali ajoute d’emblée que ce système, qui n’est en aucun cas rentable à l’économie nationale, aurait été mis en place afin de générer de la surfacturation.
Le préjudice causé par le gouvernement de l’époque pour cause des facilitations accordées aux constructeurs, s’élevait à environ 5 à 6 milliards de dollars, avec des avantages qui représentaient 50 % à 60 % de la valeur de l’investissement initial.
Rédaction d’Algerie360