L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a assuré, ce vendredi, 4 septembre, qu’elle « ne cautionnera aucun vaccin contre le Coronavirus, s’il n’est pas sûr et efficace ».
Lors d’une conférence de presse, tenue ce vendredi 4 septembre, le Directeur Général de l’OMS, M. Tedros Adhanom Ghebreyesus, a rassuré quant aux préoccupations concernant le vaccin contre le Coronavirus (Covid-19), tout en rappelant que « l’OMS et les autorités nationales se chargeront de l’évaluation des vaccins ».
En effet, selon l’OMS, au total 176 vaccins candidats sont en train de se développer dans le monde, dont 34 sont en phase d’essais cliniques.
« Nous avons un bon nombre d’entre eux qui sont prometteurs. Ils ne seront utilisés que lorsqu’il aura été établi qu’ils sont efficaces et sûrs, c’est ce que je voudrais assurer au monde », a déclaré M. Tedros Adhanom Ghebreyesus.
« Je tiens à assurer le public que l’OMS ne cautionnera pas un vaccin qui n’est pas efficace et sûr », a-t-il assuré.
Interrogé sur le « mouvement anti-vaccin », le Directeur Général de l’OMS a rappelé le succès des vaccins contre Ebola et la Variole.
« En ce qui concerne le mouvement anti-vaccin, ils peuvent inventer des histoires pour lutter contre les vaccins, mais le bilan des vaccins -utilisés contre d’autres maladies- montrent une autre réalité », a-t-il estimé.
Dans ce même contexte, l’OMS a souligné « ne pas s’attendre à une vaccination générale contre la Covid-19 avant la mi-2021 ».
Parallèlement à cela, une étude a été publiée, aujourd’hui, sur les résultats « encourageants » des deux premières phases des essais cliniques du vaccin-candidat russe le « Spoutnik V », tandis qu’aux États-Unis, les préparatifs pour la distribution d’un vaccin se précipitent . À ce propos, le Directeur Général de l’OMS a donné la priorité de vaccination au personnel de la santé et aux personnes à risque.
« À mesure que la production augmentera, nous voulons que tous les gens, partout dans le monde, aient accès aux vaccins. Mais au départ, lorsque l’offre est limitée, la priorité doit être donnée à la vaccination des travailleurs essentiels et des personnes les plus à risque – y compris les personnes âgées et celles souffrant de maladies sous-jacentes », a-t-il indiqué.
« En d’autres termes, la priorité des priorités doit être de vacciner certaines personnes dans tous les pays, plutôt que toutes les personnes dans certains pays », a-t-il conclue à ce propos.
Pour rappel, les derniers décomptes de la pandémie, selon le site Worldometre, indiquent un total de 26678629 cas de contaminations et 876563 cas de décès recensés dans le monde depuis le début de la crise.