Lors de l’audience de mercredi consacrée aux plaidoiries des avocats dans l’affaire de l’achat de sièges à l’APN, la défense de l’ancien député Baha Eddine Tliba a plaidé la relaxe.
D’ailleurs, c’était le cas pour la défense de tous les autres mis en cause dans le cadre de l’affaire de corruption politique des législatives de 2017, à l’exemple des avocats de Skander Ould Abbès, fils de l’ancien SG du FLN.
Pour la défense de Tliba, ce dernier « n’a fait que dénoncer des faits qui relèvent du pénal. Il aurait mieux fait de se taire ». Lors des plaidoiries, la défense est revenue sur les circonstances de l’affaire.
Selon ce qu’a rapporté le quotidien El Watan, la défense de l’ancien député de Annaba a indiqué que « Tliba s’est plaint au responsable de la Sécurité intérieure. Il a collaboré avec lui et Oussama, un des officiers de Antar, pour mener l’enquête. Le juge d’instruction a vérifié ses propos ».
Et c’est ici que les avocats se sont demandés « pourquoi Tartag et Oussama n’ont-ils pas été entendus comme témoins ? ». Ils rappellent en effet qu’après deux jours de l’arrstation des deux fils d’Ould Abbés, « Tliba a reçu un avertissement verbal, puis a été traduit quelques jours après devant la commission de discipline du FLN ». « Djamel Ould Abbès en personne vous a dit que deux jours après leur incarcération, il a su que Tliba était derrière l’affaire ».
Pour rappel, l’ancien député avait déclaré lors du procès : « je suis allé informer le général Bachir Tartag, qui a ouvert une enquête. J’ai été le voir à son bureau à Dély Ibrahim, il m’a demandé de rester en contact avec les deux enfants ».
Rédaction d’Algerie360