Les cours de l’or noir continuent de faire face à l’incertitude du marché actuel de la demande. Ce vendredi, la bourse a enregistré une nouvelle baisse des prix du pétrole.
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, est à 42,66 dollars, soit un recul de 3,2 % par rapport à jeudi.
Aux États-Unis, le baril de WTI, pour livraison en octobre, est de 39,77 dollars, soit une baisse de 3,8 %.
« La chute des actions à Wall Street a eu une influence sur le marché, mais le cœur de l’histoire reste que les investisseurs demeurent inquiets de la lenteur de la reprise de la demande qui implique que les stocks restent fournis », a indiqué Andy Lipow, le président de Lipow Oil Associates.
Dans ce même contexte, les analystes expliquent que d’autres facteurs influent le marché du pétrole, notamment le non-respect des accords établis.
« Des facteurs fondamentaux pèsent également sur les prix du pétrole. L’Irak, par exemple, ne semble pas en mesure de mettre pleinement en œuvre les réductions de production supplémentaires qu’il a promises », a expliqué Eugen Weinberg, Directeur de recherche pour les matières premières chez Commerzbank.
En effet, selon lui, l’Irak, comme le Nigeria, n’ont pas respecté l’accord lors des premiers mois. Cependant, ils ont promis de compenser leurs surproductions dans les mois à venir.
Face à la situation actuelle, le marché du pétrole risque de ne pas retrouver sa stabilité avant un certain temps, en effet, il reste sous pression, entre un espoir de relance économique post-Coronavirus et la crainte d’une nouvelle vague du virus, avec des prix avoisinnant, plus ou moins, les 40 dollars le baril.