Les deux fils de l’ancien Chef de l’État-Major de l’ANP, le défunt Ahmed Gaïd Salah, ont porté plainte contre le quotidien national El Watan. Ce lundi, 7 septembre, le journal apporte quelques précisions sur le sujet.
Les deux fils de l’ancien Chef de l’État-Major, le défunt Ahmed Gaïd Salah, Adel et Boumediène, ont déposé une plainte pour « diffamation » contre le quotidien national francophone El Watan, suite à leur article à la une, de l’édition du lundi dernier, 31 août, intitulé « Les détails d’une fortune à l’ombre du général ».
« Le directeur de la publication devra se présenter devant le tribunal de Annaba le 28 septembre prochain. Les plaignants ont jugé que l’article en question était «attentatoire à leur honneur et à leur considération » et à celui de leur défunt père «en sa qualité de chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense nationale avant son décès », ce qui est, selon eux, «exprimé clairement dans le titre », lit-on sur El Watan ce lundi 7 septembre.
En effet, selon notre confrère El Watan, les deux frères, Adel et Boumediène Gaïd Salah, ont estimé « les faits qu’on leur a attribués, dans l’article en question, sans fondement », ainsi, ils se sont constitués « partie civile pour réclamer « réparation », en s’appuyant sur l’article 296 du code pénal », ce dernier porte sur les atteintes portées à l’honneur et à la considération des personnes.
Le directeur de la publication d’El Watan, Teyeb Belghiche, a déclaré « ne pas comprendre cette plainte ».
« On nous accuse de diffamer le défunt Ahmed Gaïd Salah, alors qu’à aucun moment il n’a été cité, si ce n’est pour identifier l’affiliation des mis en cause. Nous sommes sereins (…) Ce n’est pas la première fois que le journal est confronté à la justice », a-t-il indiqué.
Pour rappel, l’article en question a suscité une mare de réactions, au lendemain de sa publication, El Watan avait apporté quelques précisions, suite aux nombreux reproches qu’il avait reçus même « en haut lieu ». À cet effet, le journal avait expliqué que l’article portait sur des « enquêtes déclenchées par les services de sécurité sur Adel et Boumediène » et sur « l’origine de leurs biens », rajoutant qu’il ne « visait nullement l’institution militaire ».