Le président de Jil Jadid Soufiane Djilali estime que « la recherche du consensus et de l’équilibre est la marque de fabrique de la mouture finale de la révision constitutionnelle ».
Dans un entretien accordé à TSA, Soufiane Djilali a souligné qu’il y a dans la nouvelle constitution « une évidente volonté de gagner l’assentiment du plus grand nombre », contrairement « aux révisions de 2008 et de 2016 ou seule la consolidation du pouvoir présidentiel était la préoccupation ».
Il a cité, entre autres, la partie consacrée aux libertés qui « est conséquente », avant d’ajouter que « le préambule a été nettement rééquilibré en faveur du hirak ».
De surcroit, le président de Jil Jadid s’est dit « rassuré que le poste de vice-président ait été supprimé, en particulier dans la disposition de remplacement du président de la République en cas de vacance jusqu’à la fin du mandat ».
En revanche, il souligne la nécessité de voir « la capacité du pouvoir à la mettre en application (la constitution ndlr) et à respecter sa lettre et son esprit ».
Pour lui, « refuser ce projet de révision voudrait dire que la Constitution de 2016 est meilleure et que l’on préfère alors rester dans le système hyper présidentiel que Bouteflika nous a légué ».
Rédaction d’Algerie360