La condamnation du journaliste Khaled Drareni, hier mardi, à une peine de 2 ans de prison ferme, continu de susciter les réactions des différents acteurs de la scène politique, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Pour Mohcine Belabbas, le président du RCD « le verdict rendu par la cour d’Alger dans les affaires de Khaled Drareni, Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche confirme la régression générale des libertés et la criminalisation de l’exercice de la citoyenneté consacré par la constitution en vigueur ».
Belabbas estime que « la condamnation de Kahaled Drareni à deux années fermes restera gravée dans les mémoires et l’Histoire comme l’une des pires instrumentalisations de la justice dans la gestion des conflits politiques et contre le comportement citoyen ».
Il a également tenu à faire remarquer que « Khaled Drareni est coupable d’avoir eu une attitude active et responsable dans l’intérêt du métier de journaliste et dans l’intérêt du pays ».
Le parti de Louisa Hannoune a également dénoncé le verdict d’hier. Selon Ramdane Taâzibt, cadre dirigeant du parti rapporté par Liberté, « pour le Parti des travailleurs, rien ne peut justifier la condamnation à une peine de prison d’un journaliste en relation avec ses activités professionnelles ».
Il affirme, en outre, que le PT « exprime sa solidarité inconditionnelle avec Khaled Drareni et réitère l’exigence démocratique de sa libération, ainsi que celle de tous les détenus d’opinion ».
Rédaction d’Algerie360