Un juge d’instruction au niveau de la neuvième chambre du pôle pénal du tribunal de Sidi-M’hamed a été récemment limogé, puis inculpé pour avoir, entre autre, annulé le mandat d’arrêt international lancé contre Chakib Khelil et des membres de sa famille.
Le juge en question, ainsi que le procureur général, qui étaient chargés de l’affaire de Kamel El Bouchi, ont été donc déchargé de ce dossier. Ensuite, ils étaient convoqués par la Cour suprême pour une enquête sur l’annulation du mandat d’arrêt contre Chakib Khelil et les membres de sa famille, a rapporté le quotidien le Soir d’Algérie.
Lors de son interrogation, le magistrat a indiqué qu’il avait reçu les ordres de mettre fin aux recherches contre l’ancien ministre de l’Énergie et sa famille. Après l’annulation du mandat d’arrêt, le magistrat signe son refus de placer, l’épouse de Chakib Khelil, et ses deux fils, sous mandat de dépôt et la libère dans l’affaire Sonatrach.
Il affirme aux enquêteurs que « les ordres émanaient de deux hommes qui avaient une place bien connue au sein du pouvoir, Tayeb Louh était ministre, Chakib Khelil proche du premier magistrat du pays, je ne pouvais pas refuser ».
Rédaction d’Algerie360