Le secrétariat national du Front des forces socialistes (FFS) a rendu public, hier mercredi, un communiqué dans lequel il a livré la position du parti quant au projet de la révision constitutionnelle.
À l’issue de la première réunion de son nouveau secrétariat national, le FFS a réitéré son refus du processus politique en cours dans le pays.
Commentant le projet de la révision constitutionnelle, le parti a estime que « la démarche actuelle du pouvoir n’est pas en mesure de répondre aux aspirations légitimes de millions d’Algériennes et d’Algériens qui expriment clairement leur désir de changement, notamment depuis le 22 février 2019 ».
Pour le FFS, « seul un processus politique constituant engagé dans un climat de libertés permettra de doter enfin la nation d’une Constitution démocratique qui consacre l’État de droit, régule la société et organise la relation entre les pouvoirs en garantissant leur exercice par des institutions démocratiques légitimes ».
Toujours dans la même lancée, le parti souligne que l’élaboration de la constitution fondamentale est « un acte éminemment politique. C’est même l’acte politique par excellence ».
« Elle ne saurait se résumer à une compilation de dispositions juridiques destinées non pas à doter le pays d’un socle constitutionnel incontesté et incontestable, mais à assurer la pérennité d’un système de gouvernance obsolète », lit-on encore dans le communiqué.
Selon le parti, « un ordre juridique n’anticipe pas et ne crée pas l’ordre social ». D’ailleurs, pour lui, la Constitution est « une affaire politique sérieuse, qui doit procéder d’un large débat au sein de la société et être réellement l’émanation de la volonté populaire ».
Rédaction d’Algerie360
