L’armée américaine a annoncé hier, vendredi 18 septembre, avoir déployé des blindés lourds dans le Nord-Est de la Syrie pour « défendre les forces de la coalition dans cette zone ».
Le porte-parole du commandement central de l’armée américaine au Moyen-Orient (Centcom), le commandant Bill Urban, a indiqué que le Centcom a « déployé un radar Sentinel, accru la fréquence des patrouilles aériennes au-dessus des zones contrôlées par les forces américaines et déployé des véhicules de combat Bradley » dans le Nord-Est syrien, une zone contrôlée par les États-Unis et leurs alliés kurdes.
Selon le commandant Bill Urban, ces mesures visent à « défendre les forces de la coalition dans cette zone et à s’assurer qu’elles poursuivent leur mission sans interférence ».
« Les États-Unis ne cherchent à entrer en conflit avec aucun autre pays en Syrie, mais ils défendront les forces de la coalition si nécessaire », a-t-il indiqué.
Cependant, tout porte à croire que ce déploiement est une réponse aux russes, notamment suite « à la collision qui a eu lieu en août dernier entre les deux armées et qui a fait sept soldats américains blessés ».
Certains médias américains ont estimé que l’armée a renvoyé six blindés lourds et pas moins de 100 soldats en Syrie, ces derniers ont été aéroportés depuis une base du Koweït.
Pour rappel, l’an dernier, les Bradley s’étaient retirés de cette zone sous l’ordre du Président américain Donald Trump, qui a rappelé l’ensemble des troupes américaines en Syrie, pour n’en laisser que « quelques centaines pour protéger les puits de pétrole ».