Les procès de corruption impliquant d’anciens ministres, ex-walis et autres anciens responsables de la période du président déchu Bouteflika, sont attendus au niveau du tribunal de Sidi M’hamed à Alger.
Le transfert de ces dossiers, au nombre de 25, au tribunal de Sidi M’hamed est intervenu suite décision d’ôter aux anciens ministres et hauts responsables le privilège d’être écoutés uniquement par de hauts magistrats de la Cour suprême, a rapporté ce dimanche le quotidien le Soir d’Algérie.
Ainsi, 12 ancien ministre, en plus de Chakib Khelil et Abdeslam Bouchouareb en fuite, seront concernés par des auditions au tribunal de Sidi-M’hamed, après la transmission de leurs dossiers au niveau de cette juridiction.
Il s’agit, selon la même source, de Necib Hocine, ex-ministre des Ressources en eau, Mohamed Hattab, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Temmar Abdelwahid, ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Temmar Abdelhamid, ancien ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Boudjemaa Talai, ministre des Travaux publics et Transports, Nouri Abdelwahab, ministre des Ressources en eau, Bouazghi Abdelkader, ancien ministre de l’Agriculture, Rahiel Mustapha Karim, ancien chef de cabinet de Sellal, Mohamed Ghazi, ancien ministre du Travail, Mohamed Bedjaoui, ancien ministre des Affaires étrangères, Tamazight Djamila, ancienne ministres de l’Industrie et Houda Feraoun, ancienne ministre des Télécommunications.
Il s’agit également de plusieurs ex-walis et de hauts cadre notamment de la Sonatrach, dont les de deux anciens P-dg ; Meziane Mohamed et Ould Kaddour.
Les auditions et instruction dans ces dossiers seront effectuées au niveau des quatorze chambres d’instruction du tribunal de Sidi-M’hamed, où un nouveau pôle spécialisé dans les affaires de corruption, y a été créé.
Ce pôle sera chargé de poursuivre le processus déjà entamé au niveau de la Cour suprême où plusieurs des ministres cités ont été déjà auditionnés une première fois. Les affaires sont liées au dossier Sonatrach II, et aux hommes d’affaires poursuivis pour corruption et obtention d’indus avantages.
Rédaction d’Algerie360