Un député a une nouvelle fois appelé à la réouverture des frontières Algérienne, fermées depuis mars dernier, en raison de la crise sanitaire liée à la propagation de la pandémie du Coronavirus.
Dans un entretien accordé au site TSA hier dimanche, le député de l’émigration Noureddinne Belmeddah a appelé les autorités algériennes à rouvrir les frontières, en disant comprendre la prudence et la démarche du maintien de la fermeture des frontières malgré l’amélioration des conditions sanitaires du pays. Toutefois, il appelle à une réouverture « ne serait-ce que partielle » des liaisons afin de permettre le retour de certains Algériens.
« Nous sommes conscients que la situation épidémiologique est encore dangereuse dans tous les pays du monde, comme il se pourrait qu’on assiste à d’autres phases de cette épidémie. Et l’Algérie n’est pas prête à sacrifier la santé et la sécurité de ses citoyens. Mais il y a certains Algériens qui doivent rentrer au pays », a déclaré le député, en mentionnant l’existence des cas jugés urgents.
« Certains cas urgents ont été interdits de rentrer dans les avions réservés au rapatriement. Or, ils avaient des parents qui étaient entre la vie et la mort (…) dans la conjoncture actuelle on ne peut pas fermer les frontières aux ressortissants ayant un passeport algérien », a-t-il plaidé lors de la même entrevue.
Par ailleurs, le député de l’immigration a assuré que certains Algériens établis à l’étranger, et qui ont pris attache avec lui, étaient prêts à prendre en charge eux-mêmes les frais de leur hébergement en Algérie, dans le cadre de la période de quarantaine obligatoire.
À noter que qu’une lettre adressée, en fin août, au Chef de l’État Abdelmadjid Tebboune, rédigée par le député, avait réclamé la réouverture des frontières de l’Algérie, fermées depuis le 17 mars dernier.