Les enquêtes et les audiences des procès de corruption des anciens ministres, hauts responsables et hommes d’affaire de l’époque du président déchu Abdelaziz Bouteflika, ont révélé au grand jour un énorme préjudice, notamment financier, causé aux finances de l’État.
Ce préjudice se traduit par des sommes exorbitantes révélées durant les procès de décembre 2019 jusqu’à septembre 2020. Selon le quotidien arabophone Echorouk le Trésor public aurait perdu quelque 70 milliards de dollars.
Les chefs d’accusation portés à l’encontre des oligarques de l’époque, entre anciens ministres, hauts responsables et hommes d’affaires, tournait principalement autour de blanchiment d’argent, financement illégal de campagne, trafic d’influence, conflit d’intérêts et corruption dans la conclusion de marchés publics.
Pire encore, « toutes ces sommes saisies en liquide à travers le pays ne sont que la partie émergée de l’iceberg : des milliards ont été transférés à l’étranger et seuls quelques pays européens coopèrent vraiment avec nous pour tracer l’argent », témoigne un policier de la section de recherche de la police judiciaire de la gendarmerie, rapporté par le journal français Le Figaro.
Rédaction d’Algerie360