Après les révélations de l’ex-député Baha Eddine Tliba, concernant la fraude et la corruption dans l’élaboration des listes, les appels quant à la dissolution des de l’assemblées élue se sont multipliés. Cette démarche commence à se préciser, notamment après les dernières déclarations du chef de l’État.
Lors de l’entrevue qu’il a accordé à deux responsables de médias nationaux, dimanche dernier, Tebboune a réitéré son « souhait de voir les citoyens plébisciter le projet de révision constitutionnelle, pour qu’on puisse passer directement à la révision de la loi portant régime électoral, laquelle sera soumise au parlement pour donner naissance, si possible, à de nouvelles institutions élues avant la fin de l’année ».
Le chef de l’État a évoqué, à maintes reprises, cette question en appelant à chaque fois à des élections législatives anticipées. Mais après ses dernières déclarations, la dissolution de l’assemblée controversée, vers la fin de l’année en cours, se précise encore plus.
Le chef de l’État a également évoqué la crédibilité des assemblée élues, un point qui pose problème dans les assemblées actuelles, notamment l’APN, après les dernières révélations lors du procès de l’ex-député Baha Eddine Tliba. « Avoir des institutions élues manquant de crédibilité avec tant de changements opérés jusque-là nous donnera l’impression que rien n’a encore été fait à ce jour », avait déclaré Tebboune.
Rédaction d’Algerie360