L’ancien ministre de l’Énergie, en fuite à l’étranger, Chakib Khelil semble être au cœur d’un nouveau scandale de corruption et de blanchiment d’argent revenant à l’époque de 2011 et 2015.
Selon ce qu’a rapporté le journal espagnol « Elconfidencial », la compagnie pétrolière espagnole Naturgy, est accusé de corruption et de blanchiment d’argent avec l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil et des cadres de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach de l’époque.
Selon la même source, les investigations concernant l’affaire de Naturgy ont été menée par « Deutsche Bank Trust Company », la filiale américaine de la banque allemande.
« Deutsche Bank Trust Company Americas », la filiale américaine du géant financier allemand, a rapporté au bureau du Trésor américain chargé d’enquêter sur les crimes financiers, divers rapports dans lesquels il indique des dizaines d’importants paiements à Sonatrach.
Les montants versés sont estimés à hauteur de 3 500 millions de dollars (3 000 millions d’euros au taux de change actuel) entre 2011 et 2015 par Naturgy.
Dans le plus récent rapport, daté du 17 mars 2015, la banque a fait état « des accusations de corruption, de blanchiment d’argent et de pots-de-vin » impliquant Sonatrach et l’ancien ministre de l’Énergie d’Algérie Chakib Khelil, précise la même source.
Une enquête judiciaire a fait état d’un réseau qui acceptait des pots-de-vin en échange de contrats avec Sonatrach. « On suppose que les intermédiaires – des fonctionnaires du ministère de l’Énergie ou de la Sonatrach – ont collecté des sommes colossales », ajoute encore le journal.
Rédaction d’Algerie360