Ouyahia depuis la prison : « Je voulais sauver l’Algérie de la faillite »

Ouyahia depuis la prison : « Je voulais sauver l’Algérie de la faillite »

L’ancien premier ministre Ahmed Ouyahia, en détention à la prison de Abadla à quelque 90 km au sud de Béchar, est intervenue mercredi via visioconférence, lors du procès en appel de l’homme d’affaire Mourad Oulmi.

En répondant aux questions du juge de la chambre d’appel près la Cour d’Alger, Ouyahia a nié qu’il avait des liens d’amitié ou une quelconque connaissance avec Mourad Oulmi, le principal mis en cause dans le procès lié au montage automobile.

Le prévenu a également indiqué que Oulmi avait « obtenu l’agrément pour le montage automobile comme tout simple citoyen algérien voulant investir dans son pays ». Il a ajouté « qu’il n’a pas intervenu au niveau du ministère de l’Industrie pour accorder ce dossier ».

L’ancien ministre de Bouteflika ne s’est pas empêché d’évoquer la situation économique que traversait l’Algérie à cette époque, une situation qu’il a qualifiée de « très difficile ». Et c’est pour cela qu’il a « proposé de réduire l’importation et se tourner vers le montage automobile ».

Mon seul souci à cette époque était de sauver les entreprises de la faillite et préserver les postes d’emploi », a-t-il déclaré. Sur une question du juge concernant le transfert du secrétariat général du conseil national de l’investissement au premier ministère, il répond que la décision été prise par 13 membres dont 11 ministres, le président du CNI et même Saïd Bouteflika, en tant que conseiller du président ».

Concernant la proposition d’Ouyahia d’opter pour 20 opérateurs au lieu de 40, il avance, encore une fois, le souci de « préserver l’argent public ». Et d’ajouter « tous ceux qui figurent dans la liste étaient des spécialistes dans le domaine ». Et il a insisté ne pas avoir « de prérogatives d’accorder ou de refuser un dossier ».

Rédaction d’Algerie360