Dans un communiqué rendu public ce samedi, 26 septembre, le Front des Forces Socialistes (FFS) a fait part de la « résolution politique » de son Conseil national.
Suite aux travaux de la session ordinaire du Conseil national du Front des Forces Socialistes (FFS), le parti a exprimé « son rejet de l’organisation du référendum sur la nouvelle Constitution, prévu le 1er novembre prochain », soulignant que « le peuple algérien ne se sentait pas concerné par ce référendum », et que le parti « demeure auprès des citoyens ».
« Le peuple algérien ne se sent concerné ni de près ni de loin par ce référendum. Aujourd’hui la position forte et déterminée de notre parti est de demeurer au plus prés de nos citoyens », a indiqué le FFS.
« Le FFS ne cautionnera pas le scrutin du 1er novembre qui constitue une énième violence constitutionnelle et un coup de force de trop contre la volonté populaire », a déclaré le même parti.
Pour le Front des Forces Socialistes, « la nouvelle Constitution a été élaborée par une groupe d’experts, selon une démarche antidémocratique ».
« Cette démarche est appuyée par des institutions aux ordres, des médias comme outil de propagande, une administration centrale et locale renouvelée pour la circonstance, un appareil judiciaire et policier pour briser toute opposition, des groupuscules politiques et une pseudo société civile préfabriquées pour apporter leur soutien, se veut un plébiscite pour la pérennité du régime, à l’opposé de la volonté populaire qui exige un changement réel du système de gouvernance à travers un processus constituant », a estimé le parti du défunt Hocine Ait Ahmed.
Dans ce même contexte, le FFS a rappelé « de sa conviction que l’élaboration de la Loi Fondamentale d’un pays doit être l’émanation de la volonté populaire et la traduction fidèle des aspirations légitimes des Algériennes et des Algériens à travers un processus constituant ».