Crise du Coronavirus en Algérie : le secteur industriel public durement impacté

Crise du Coronavirus en Algérie : le secteur industriel public durement impacté

La crise sanitaire liée à la propagation de l’épidémie du coronavirus a durement impacté la production industrielle du secteur public, dans toutes ses branches d’activité, durant le 2e trimestre de l’année en cours.

Selon les chiffres fournis par l’Office national des statistiques (ONS), rapportĂ©s par l’APS, la production a chutĂ© de 14,1% durant le second trimestre de l’annĂ©e en cours en comparaison Ă  la mĂŞme pĂ©riode de l’annĂ©e dernière.

Allant du secteur de l’énergie à l’industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques, tous ces secteurs ont connu des baisses au niveau de toutes les activités durant la période avril-juin 2020, marquée par la propagation de la pandémie de Covid-19.

Ă€ commencer par le secteur de l’Ă©nergie qui a observĂ© une baisse de 6,8% au 2ᵉ trimestre de l’annĂ©e en cours, par rapport Ă  la mĂŞme pĂ©riode de l’annĂ©e dernière.

Pour les Hydrocarbures, elles ont reculĂ© de 8,5%. Ce qui s’explique, essentiellement, par une chute de 10% de la production dans la branche « pĂ©trole brut et gaz naturel » et une baisse de 6,4% dans celle de « liquĂ©faction du gaz naturel » et de 4,3% dans le « raffinage de pĂ©trole », dĂ©taille l’ONS.

Les mines et carrières ont affiché, quant à elles, une baisse de production de 3,6%. Pour ce qui est des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE), elles ont connu une baisse de 54,9%. En outre, l’ONS indique que les matériaux de construction ont enregistré une variation de -24,7%. Cela a entrainé des baisses dans toutes les activités relevant de ce secteur (hydrauliques et la fabrication des matériaux de construction et produits rouges).

MĂŞme chose pour ce qui est des industries chimiques qui ont enregistrĂ© une baisse de 14,3%. Cela a Ă©galement impactĂ© la plupart des activitĂ©s relevant du secteur. L’agroalimentaire a connu, quant Ă  lui, une variation de -0,3%. En revanche, le branche des grains a enregistrĂ© une augmentation de 5,6%, selon les donnĂ©es de l’ONS.

Pour les textiles, une variation négative de -26,6% a été observée durant cette période. De même pour les industries des bois et papier qui ont reculé de 37%. Une baisse de 54,7% a été observée dans les industries des cuirs et chaussures.

Merzouk.A