Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), Mustapha Khiati, a fait savoir, ce mercredi 30 septembre, qu’il était « favorable » à l’application de la peine de mort contre certains criminels en Algérie.
S’exprimant sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, Pr Khiati a estimé que l’Algérie etait « face à une situation sociale très critique », soulignant que durant « les 20 dernières années nous avons en moyenne un à deux kidnappings ont été enregistrés par an.
« Il y a un problème réel, puisque dans d’autres pays ce sont des cas exceptionnels, qui se voient tous les cinq à 10 ans (…) Si on arrive à mettre en place une politique de prévention, on pourrait réduire l’ampleur de ce phénomène », a-t-il dit.
Pour lui, « ce n’est pas une affaire des seuls services de sécurité, la lutte contre ce fléau nécessite la mobilisation de tous », notamment l’implication des associations de quartiers.
« Les gens du quartier se connaissent entre eux et la plupart de ces attaques se font, justement, dans l’entourage immédiat de l’enfant, pas loin de la maison (…) On pourrait réduire le phénomène qui prend de l’ampleur dans notre société », a-t-il expliqué.
« En cas d’enlèvement d’enfant, suivi d’agression sexuelle et d’assassinat, la peine de mort doit être appliquée », a martelé Pr Khiati.