Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue ce samedi, 3 octobre, le Comité national pour la libération de Ali Ghediri a fait part d’une lettre qu’il a adressé aux algériens depuis sa prison.
Depuis la prison, le général à la retraite et ancien candidat à la présidentielle, Ali Ghediri, a adressé une lettre aux algériens, par le biais de ses avocats, à travers laquelle il a qualifié sa détention de « confinement politique ».
Dans ce même contexte, M. Ghediri a accusé « les survivants de l’ancien système d’être à l’origine de sa détention », en affirmant que « ses convictions ne font que se raffermir pour mener encore le combat contre un système qui a mené le pays à l’impasse ».
« Ne laissons pas l’Algérie sombrer dans l’anarchie. Seuls, les survivants de l’ancien système en profiteraient. Ils sont nombreux, ils sont parmi nous. Ce sont eux qui sont à l’origine de mon confinement politique depuis 16 mois. Ce sont eux qui manœuvrent dans l’ombre pour que j’y reste », a indiqué l’ancien général dans sa lettre, lue en langue française par M. Yazid Rebouh.
Au sujet du nouveau projet de la révision constitutionnelle, l’ancien candidat à la présidentielle a estimé que « la prochaine échéance électorale est importante », et a espéré que « ce projet sera porteur des aspirations du mouvement Hirak ».
Pour rappel, Ali Ghediri est incarcéré depuis 16 mois à la prison d’El Harrache, pour « atteinte au moral de l’armée ». En juillet dernier, le général à la retraite avait adressé une lettre pour expliquer les raisons de la grève de la faim qu’il avait entamée et revenir sur son accusation.