L’ancien secrétaire général (SG) du Front de Libération Nationale (FLN), Mohamed Djemaï, a quitté, mercredi dernier, la prison d’El Harrach à Alger.
L’ancien SG du FLN a retrouvé sa liberté après avoir été condamné par le Tribunal de Sidi-M’hamed à 2 ans de prison, dont un an avec sursis, assorties d’une amende de 200.000 Da. Placé sous mandat de le dépôt en septembre 2019, Mohamed Djemaï avait purgé une année de prison à El-Harrach. Ainsi, il a été libéré une fois le verdict prononcé.
Le prévenu était poursuivi pour «menace et humiliation d’un journaliste lors de l’exercice de ses fonctions » dans une affaire qui remonte à 2016, et soupçonné pour « la destruction d’un document officiel contenant des informations sensibles liées à la corruption au sein de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) », rapporte notre confrère Le Soir d’Algérie.
Concernant l’affaire du « document disparu », ce dernier n’a pas été retrouvé au niveau de l’APN, et le nom de Djemaï a été évoqué, comme étant le premier suspect accusé d’avoir détruit ce document. Cependant, quatre mois après ce scandale, le document en question a été retrouvé à l’APN, « sans aucune page manquante » selon les avocats de Djemaï, ainsi la poursuite entamée en son encontre a été abandonnée.
L’autre affaire qui implique l’ancien SG du FLN, concerne le journaliste chroniqueur Saïd Bouokba, et dont les dessous ont été dévoilés lors du procès qui a eu lieu la semaine passée au niveau du Tribunal de Sidi M’hamed.
En effet, selon la même source, le juge a mentionné « un SMS envoyé par Djemaï au journaliste », le texte de ce dernier disait « qu’il a une justice au-dessus de celle des hommes, celle de Dieu… nos chemins ne se croiseront plus ».
Cette affaire a vite été résolue, sur place, l’avocat du journaliste a introduit une lettre pour retirer officiellement la plainte de son client contre Djemaï, ainsi, toutes les charges contre l’ancien SG du FLN ont été annulées, et il a retrouvé sa liberté une fois le verdict prononcé.