Le Président français, Emmanuel Macron, a évoqué, ce vendredi, la guerre d’Algérie lors de sa présentation du nouveau projet portant sur le « séparatisme islamiste » en France.
Lors de son discours, prononcé ce vendredi 2 octobre, depuis les Mureaux dans les Yvelines, le Président français, Emmanuel Macron, a, une nouvelle fois, fait référence à la guerre d’Algérie.
« Nous sommes un pays qui a un passé colonial (…) qui a des traumatismes qui n’a toujours pas réglé, avec des faits qui sont fondateurs dans notre psyché collective, dans notre projet, dans notre manière de nous voir. La guerre d’Algérie en fait partie », a-t-il indiqué.
En effet, M. Macron a estimé que « le passé colonial de la France a engendré des traumatismes qui ne sont toujours pas réglés », rajoutant que « cela a impacté la population française, notamment celle issue de l’immigration maghrébine et subsaharienne ».
« Au fond, toute cette période (coloniale) de cette histoire est revenue comme à rebours parce que nous n’avons jamais déplié les choses nous-mêmes. Nous voyons des enfants de la République (…) de citoyens issus de l’immigration venue du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne, revisiter leur identité par un discours postcolonial et anticolonial », a-t-il rajouté.
Pour rappel, à la veille de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, 24 crânes de combattants ont été restitués des musées français. Le président français, Emmanuel Macron, avait chargé l’historien Benjamin Stora d’une mission sur la colonisation et la guerre d’Algérie, dont les objectifs visent à « réconcilier » le passé commun des deux peuples, notamment sur les questions mémorielles.
