Le Chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a supervisé le lancement officiel du Fonds de financement des start-up, lors de la première édition d’Algeria Disrupt 2020.
Le Chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a supervisé ce samedi, 3 septembre, le lancement officiel du Fonds de financement des start-up lors de la Conférence nationale des start-up « Algeria Disrupt 2020 », qui a eu lieu au niveau du Centre international des conférences (CIC) à Alger.
Lors de cette première édition « d’Algeria Disrupt 2020 », M. Tebboune a annoncé « les mesures mises en place par le Gouvernement pour soutenir l’écosystème des jeunes entreprises naissantes », à cet effet, il a affirmé que « l’organisation de cet événement considère ce nouveau modèle, basé sur la connaissance et où les start-up seront érigées en locomotive, comme l’un des principaux leviers économiques pour notre pays ».
En effet, le Chef de l’État a estimé que « cette conférence n’est pas moins importante que celle sur la relance économique (organisée il y a près d’un mois) », rajoutant qu’elle intervient « en prélude de mesures pour la concrétisation d’un objectif ultime, à savoir investir dans les capacités et les projets de nos jeunes et leur mobilisation au service de l’économie nationale ».
Dans ce même contexte, et pour encourager l’initiative de création des start-up auprès des jeunes, le Président de la République, a avancé que « cette jeunesse innovante qui aspire, avec un haut sens du patriotisme et avec ses propres moyens, à accéder aux marchés internationaux, mérite tout le soutien et l’encouragement ».
« Afin de permettre aux porteurs de projets innovants de concrétiser leurs idées, il était nécessaire de renforcer l’écosystème de l’innovation dans notre pays pour le hisser au niveau des aspirations de nos jeunes, un écosystème qui puisse leur garantir les mécanismes de financement adéquats », a souligné le Chef de l’État.
M. Tebboune a annoncé, lors de son allocution, le lancement officiel du Fonds national pour le financement des start-up, ce dernier présente un nouveau mécanisme de fonctionnement et de financement qui vise à offrir plus de « flexibilité » ainsi qu’une « tolérance aux risques », car « les risques d’échec sont réels ».
Ainsi, « la création de ce Fonds vise à éviter aux jeunes entrepreneurs de faire face aux obstacles bureaucratiques au niveau des banques », le Président Tebboune a déclaré qu’il « est impératif de lutter contre la bureaucratie et de lever tous les obstacles administratifs pour permettre aux jeunes d’incarner leurs entreprises », et que « l’ère des obstacles administratifs et bureaucratiques est révolue ».
D’une autre part, le Chef de l’État a assuré que « les idées des jeunes entrepreneurs seront financées, sans prendre en compte leur succès ou leur échec », rajoutant, dans ce même sens, que « la voie est ouverte face à la communauté algérienne établie à l’étranger pour investir en Algérie, notamment dans le domaine des startups ».
« Celui qui persévère et réussit sera doublement récompensé, et celui qui échouera aura au moins le mérite d’avoir essayé…. Nous allons financer et si l’idée n’aboutit pas, le jeune pourra réessayer jusqu’à ce qu’il trouve sa voie et l’idée qui lui profitera et à l’économie nationale », a-t-il fait savoir.
En marge de cet événement, et à la fin de son allocution, le Président Tebboune a récompensé de jeunes élèves qui ont récemment participé à un concours de robotique en Corée du Sud.
Pour rappel, cette conférence a regroupé « près de 1.000 participants, entre start-up, incubateurs, représentants d’institutions gouvernementales et financières, opérateurs économiques, experts, associations, universités et centres de recherches », et a été organisée par « le Ministère délégué chargé de l’Économie de la connaissance et des start-ups ».