Le ministre de la Santé, Aberrahmane Benbouzid est revenu ce dimanche sur la situation épidémiologique dans le pays, notamment en ce qui concerne la courbe « stable » des contaminations au Covid-19.
Intervenant à l’émission LSA Direct du Soir d’Algérie, le ministre a tenu, de prime à bord, à exprimer son optimisme quant à l’évolution de l’épidémie. « Nous sommes toujours sur un ton optimiste. La courbe n’a que peu changé dans tous les pays du monde, c’est une courbe en dents de scie », a-t-il précisé.
Il a en revanche reconnu « un certain relâchement dans la rue », or « j’ai vraiment l’espoir que la situation s’améliore. Ceci dit, il ne faut pas qu’on perd de ce que nous avons gagné », a ajouté le ministre.
Concernant les nouvelles mesures de confinement annoncée mercredi dernier par le premier ministre, Benbouzid a expliqué que cela est intervenu de manière « flexible » et en « fonction des réalités de chaque région ». Selon l’intervenant, « cette situation n’est pas propre à l’Algérie ».
Sur une question à propos du système de santé « catastrophique » légué par « les Bouteflika », le ministre a avoué qu’il a de « bons restes ». Cela dit, il ajoute d’emblée que c’est plutôt « le système d’ensemble qui est défaillant ». Il s’agirait selon Benbouzid de l’existence « sur le terrain et dans le tissu sanitaire, d’un problème que nous sommes en train de corriger ».
D’ailleurs, c’est pour cela que « le président a nommé un ministre délégué chargé de la réforme hospitalière », et « c’est aussi pour cette raison qu’il est une agence nationale de sécurité sanitaire », a-t-il tenu à souligner.
Merzouk.A