Air Algérie devra se séparer d’une partie de ses agences à l’étranger, en vue de la situation critique de la compagnie en raison des répercutions du Covid-19.
Le communiqué du Conseil des ministres qui s’est tenu dimanche 4 octobre, présidé par le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune, a fait état de la contrainte de fermeture des agences de la compagnie aérienne nationale Air Algérie implantées à l’étranger. Cette décision intervient suite à la crise par laquelle passe la compagnie en vue de l’impact de la crise sanitaire actuelle, liée à la propagation de la pandémie du Covid-19.
Par ailleurs, Air Algérie va devoir revoir son fonctionnement et fermer des agences à l’étranger. Il a ainsi été décidé de réviser « le mode de gestion de la compagnie Air Algérie de manière à la rendre compétitive à l’international, en plus d’une réduction du nombre de ses agences commerciales à l’étranger », a été précisé dans le communiqué.
En d’autres termes, la compagnie devra se séparer d’une partie de ses 43 agences à l’international, réparties sur 26 pays, à savoir : L’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie, la Suisse, la Hongrie, le Royaume-Uni, le Portugal, la Turquie, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, la Tunisie, le Maroc, le Canada, la Russie, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Liban, L’Égypte et la Chine.
En outre, selon les chiffres publiés en juillet par le gouvernement, la compagnie nationale a enregistré des pertes de 16,31 milliards de dinars durant la période entre le 18 mars et le 30 avril. Ces pertes devraient atteindre 35 milliards de dinars d’ici la fin de l’année en cours.
À noter qu’en vue de la crise du Coronavirus, et la fermeture des frontières du pays, les avions de la compagnie Air Algérie sont cloués au sol depuis le 17 mars dernier. Seuls des vols de rapatriement ont été effectués, mais le dernier a eu lieu le 11 septembre dernier.