Le Parquet de la République du pôle pénal national spécialisé dans la lutte contre le crime économique et financier relevant de la Cour d’Alger a apporté, ce lundi 5 octobre, des précisions concernant l’affaire de l’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi.
Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le parquet de la Cour d’Alger a indiqué que Khalida Toumi ne se trouvait pas en « situation de détention arbitraire » et que l’instruction dans cette affaire suivait sont cours dans « le strict respect de la loi et des procédures ».
« Suite aux informations relayées par certains journaux sur l’affaire de Mme Khalida Toumi, et en vertu des dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, le parquet de la République près le pôle pénal national spécialisé dans la lutte contre le crime économique et financier, soucieux d’éclaircir l’opinion publique, dément les informations publiées selon lesquelles le dossier de l’affaire aurait fait l’objet de violations des procédures et que la concernée serait en situation de détention arbitraire », lit-on dans le communiqué.
« Mme Khalida Toumi a été placée en détention provisoire le 04 novembre 2019 par le juge d’instruction saisi de l’affaire, et ce sur la base des charges retenues contre elle (…) La détention provisoire a été reconduite à deux reprises, la première, par le même juge d’instruction en date du 27/02/2020, et la deuxième par la chambre d’accusation le 08/06/2020 en application de l’article 125 bis du Code de procédure pénale qui autorise la prolongation de la détention provisoire en matière délictuelle en cas d’existence d’expertises judicaires en cours d’élaboration, de collecte de preuves ou encore de recueil de témoignages en dehors du territoire national », a ajouté la même source.