Le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué, lors d’un entretien avec un journal français, les événements du 5 octobre 1988 et la décennie noire.
En effet, dans une interview accordée au journal français L’opinion, M. Tebboune est revenu sur les nombreux politiques qui ont eu lieu durant les années 90.
Répondant à une question sur le printemps berbère, le chef de l’État a indiqué que l’Algérie « n’a pas subi le Printemps arabe. Le 5 octobre 1988, nous avions eu notre propre printemps algérien ».
« En 1992, il y a eu un dérapage. Cette démocratie débutante à laquelle tout le monde aspirait, a été squattée par un mouvement islamiste (…) Nous sommes entrés dans les ténèbres de la transition qui a duré une dizaine d’années avec un nombre de victimes incalculables, des pertes économiques estimées à plusieurs dizaines milliards de dollars », a déclaré M. Tebboune.
« On a essayé, par la suite, de reprendre le cours normal de choses. À la fin des années 2012-2014, on a revécu les mêmes déviations avec un pouvoir personnel adossé à la ‘kleptocratie’ qui s’est emparée des richesses du pays. Cela a donné le ‘Hirak béni‘ « , a ajouté le chef de l’État.