Le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid, s’est rendu hier lundi, dans la wilaya de Tamanrasset pour s’enquérir de la situation et l’évolution de la propagation du paludisme.
Lors de sa visite en compagnie du ministre délégué chargé de la Réforme hospitalière, Ismaïl Mesbah à l’EPH de la ville de Tamanrasset, Benbouzid a eu à constater « les écarts de chiffres avancés par le ministère et les données réelles communiquées localement », selon ce qu’a rapporté le quotidien Liberté.
Alors que le ministère avait annoncé 1143 cas, la direction locale a avancé un bilan de pas moins de 1392 cas de paludisme, soit un écart de 249 cas, selon la même source. Idem pour les décès ; la Direction locale a annoncé 5 morts au lieu des 3 annoncés par la tutelle.
Le laboratoire de l’EPH de Tamanrasset consomme quotidiennement 150 lamelles de microscope dans le cadre des enquêtes épidémiologique, selon l’exposé présenté à la délégation ministérielle.
À noter que depuis 2013, tous les cas de paludisme sont importés des pays voisins, selon les explications recueillies sur place. Ainsi de 2012 à 2020, pas moins de 4315 cas ont été enregistrés à Tamanrasset.
En outre, le ministre a tenu à rassurer que « la situation épidémiologique du paludisme, n’est pas très grave, comparativement à d’autres pays et le traitement est assuré et est disponible en quantités suffisantes ».
Pour rappel, le ministère de la Santé a annoncé le mardi 29 septembre, que plus d’un millier de cas de Malaria (Le paludisme) ont été enregistrés dans plusieurs wilayas du sud du pays. Ils sont répartis comme suit : Tamanrasset : 918 cas, Adrar : 96 cas, Illizi : 89 cas, Ouargla : 5 cas, Ghardaia : 2 cas.
Rédaction d’Algerie360